L’automne est une saison idéale pour la pêche du brochet à la mouche. Les jours raccourcissent, mais la nature offre de belles opportunités, et les carnassiers manifestent alors un net regain d’activité. La baisse progressive des températures et l’abondance de nourriture nous placent dans une conjoncture presque aussi faste qu’au printemps. Avec la bonne technique, il est alors possible de faire de belles prises en pêchant à la mouche. Nous allons donc voir ensemble les différentes approches possibles à la mouche et passer en revue le matériel indispensable pour réussir vos sessions automnales.
L’automne : la saison d’or de la pêche du brochet à la mouche
Comprendre le brochet en automne : comportement & conditions
À l’instar des autres poissons, le brochet change de rythme en automne. Le refroidissement progressif de l’eau après l’été leur permet de retrouver les zones moins profondes pour de plus longues périodes. En effet, à cette période, le brochet se déplace énormément et peut potentiellement se trouver un peu partout. Il faut donc se rabattre sur sa nourriture, un indicateur fiaibale, la base du comportement de notre prédateur. Pour faire simple, si vous trouvez les bancs de fourrage, alors il y a de grandes chances que les brochets se trouvent à proximité. Les perches se regroupent, les gardons migrent, les ablettes dérivent alors en bancs serrés. Notre carnassier adapte son régime selon le milieu et vous devez en faire de même avec votre approche. Proposer le bon profil de mouche au bon moment, au bon endroit c’est souvent la clé de la touche brutale et du combat mémorable!
En automne : ne délaissez aucun spot
La clé du succès, c’est d’explorer, de ne pas s’enfermer à pêcher une seule zone. Changez d’approche, variez les profondeurs, testez plusieurs mouches jusqu’à obtenir des informations. Car, une fois que vous avez un suivi, une touche, un poisson au bout de la soie, vous avez une information exploitable! De plus, si cette information se valide plusieurs fois sur le même type de poste, là vous tenez quelque chose! Attention, car un poste a priori vide le matin, peut très bien être occupé le soir. Il faut donc prendre aussi en compte les variations des phases d’activité du brochet. Certains jours on a l’impression que quelqu’un a appuyé sur le bouton « on » et quelques minutes plus tard sur « off ». En un claquement de doigts, on passe d’une touche tous les 2 lancers au vide intersidérale durant une heure! Multiplier les spots, c’est donc multiplier ses chances!
- En lac: exploitez les bordures profondes, les cassures, les zones de vent.
- En étang: ciblez les herbiers, là où le fourrage s’abrite encore.
- En rivière: les amortis, les contre-courants, les zones calmes derrière un obstacle sont à explorer.
Le matériel : les indispensables pour la pêche du brochet à la mouche
Les cannes et moulinets : le choix d’un ensemble puissant
Pêcher le brochet à la mouche exige du matériel solide et puissant. La canne et le moulinet forment un duo essentiel qui devra travailler en symbiose. Une canne de 9 pieds soie de 9 ou 10 offre la puissance et la robustesse indispensables à cette pêche. En effet, cet ensemble doit être capable de propulser de gros streamers, d’envoyer des ferrages appuiés et d’encaisser des rushs violents. Une action rapide facilite les lancers dans le vent et permet de poser les mouches avec précision. Notre équipe de passionnées a sélectionné deux cannes: la Redington Vice en 9 pieds soie de 9 et la Sage Payload en 9 pieds soie de 10. Du coup, le moulinet doit aussi pouvoir suivre! Optez donc pour un modèle large arbor, un frein progressif et une bobine profonde. Les moulinets Sage Spectrum C 9/10 et Redington Behemoth cochent toutes les cases du cahier des charges.
Les soies : le choix de la densité
Le choix de la soie fait toute la différence, car il faut réussir à suivre le brochet à travers les couches d’eau. Pouvant se retrouver un peu n’importe où, il faudra pêcher de la surface jusqu’au fond. Malheusement, il n’existe aucune soie capable de répondre à ces contraintes. Ainsi, il faudra choisir plusieurs modèles de soies en fonction des postes. La densité conditionne tout : vitesse de descente, angle d’animation et donc comportement du streamer. Trop légère, la mouche passe trop au-dessus du poisson. Trop lourde, la mouche s’accroche au fond. En variant les densités, il est ainsi possible de couvrir toutes les couches d’eau. Trois soies, trois approches, un seul objectif : présenter la mouche à la bonne profondeur, au bon moment. Afin de ne pas devoir investir dans 3 moulinets, il est possible d’acheter des bobines supplémentaires.
Bordures peu profondes et les zones calmes. | Pour prospecter entre 1 et 3 mètres. | Pour les pêches profondes. |
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Les streamers : le choix du menu
En automne, choisir le bon streamer pour la pêche du brochet à la mouche détermine souvent le résultat de la session. En automne, le brochet veut du mouvement, du volume, de la vie. Le menu doit s’adapter à son humeur, mais également aux proies présentes. Une sélection de streamers de 10 à 25 centimètres permet de s’adapter à la grande majorité des situations. Les petits modèles sont parfaits pour les poissons méfiants, tandis que les grands streamers permettent de sélectionner les plus gros sujets. Selon la profondeur, on ajustera la densité et le poids de la mouche. En eau teintée, les couleurs vives dominent : blanc, jaune, chartreuse ou noir. En eau claire, je préfère l’olive, le perle et le naturel. Vous l’avez compris, le choix est vaste, pour vous aider à faire votre sélection, voici un article qui leur est dédié : Streamers pour le brochet.
Pêches en surface | Pêches en sub-surface | Pour pêcher entre 1 et 2 mètres. | Pour pêcher entre 1 et 2 mètres. | Pêches profondes |
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Brochet à la mouche : comprendre l’automne pour mieux réussir
L’automne est la saison reine pour la pêche du brochet à la mouche. L’eau se refroidit, la lumière baisse et le prédateur s’active. Chaque lancer devient alors une rencontre possible. Le pêcheur lit l’eau, observe le vent, ajuste sa soie. Le bon streamer, au bon rythme, fait naître l’attaque. Le brochet frappe fort, lourd, sans avertir. L’adrénaline monte, le combat s’engage, brut et sincère. L’automne, demande précision et patience, mais offre des émotions rares. Pêcher le brochet à la mouche, c’est mêler technique et instinct, puissance et finesse. C’est comprendre le moment, sentir le mouvement, vivre pleinement chaque touche. Une saison courte, exigeante, mais d’une intensité incomparable.
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FAQ: Pêcher le brochet au streamer
Pour pêcher le brochet au streamer, utilisez une canne soie #8 à 10. Associez un moulinet large arbor, backing solide et soie intermédiaire ou plongeante pour descendre vite.
Pour pêcher le brochet au streamer, utilisez des streamers de type baitfish de 12 à 20 cm, profil large. Couleurs naturelles en eau claire, fluos ou très contrastées en eau teintée.
Pour pêcher le brochet au streamer, montez un bas de ligne en fluorocarbone de 50 à 80/100, une pointe acier ou titane. La longueur « anti-coupe » varie entre 30 et 60 cm selon la clarté de l’eau et la pression de pêche.
L’animation doit rester vivante et irrégulière. Alternance de strips courts, pauses, accélérations façon stop and go pour provoquer le réflexe de prédation. Raser les herbiers, longer les structures et varier les vitesses comme avec un jerkbait ou un swimbait.
Le brochet au streamer se pêche toute l’année hors fermeture réglementaire. Automne et début d’hiver offrent souvent les plus gros poissons, l’eau se refroidissant et les blancs se regroupant. Au printemps, bordures peu profondes, frayères et zones réchauffées deviennent des spots prioritaires.
Pour pêcher le brochet au streamer, combinez canne soie #8 à 10, de type flottante, intermédiaire ou plongeante selon les postes. Des mouches style streamers de 12 à 20cm. Bas de ligne anti-coupe de 30 à 60 cm. Animez en stop and go près des herbiers, bordures et cassures.
